La chronique Patayenne.
Coup de gueule, humour, dérision
Avertissement, cette rubrique contient des récits dont les propos peuvent êtres crus.
Tous les articles présents ici sont rédigés dans un esprit d'humour et de caricature.
Coup de gueule, humour, dérision
Avertissement, cette rubrique contient des récits dont les propos peuvent êtres crus.
Tous les articles présents ici sont rédigés dans un esprit d'humour et de caricature.
Je veux un bar à Pattaya
Pour beaucoup qui viennent en
Thaïlande pour la première fois, c’est un choc énorme. Après quelques voyages
seulement, bon nombres pensent déjà à l’expatriation, voyant le pays du sourire
comme le nouvel Eldorado.
Malheureusement ou heureusement
dans certain cas, la déception est parfois grande et le retour en occident se
fait péniblement avec souvent les poches vident et le moral à zéro.
Les meilleurs cas de réussite que
l’ont puisse voir et bien sur les personnes qui ont la chance de pouvoir s’expatrier
avec un vrai job à la clef, déclaré et dans de bonnes conditions. Les élus sont
rares car de moins en moins de postes sont à pourvoir pour les étrangers. Dans le cas d’étrangers arrivant par leurs
propres moyens et sans une minutieuse connaissance du pays, les choses sont
nettement plus compliqués et l’échec l’emporte souvent sur la réussite.
Je ne parlerais ici, que de la
ville de Pattaya, pour la simple raison que c’est la ville dans laquelle je vis
depuis huit ans, c’est ici que depuis 2005 j’ai vécu, survécu, essuyer des
échecs et joui de mes réussites.
La principale idée des touristes
de la ville qui souhaitent s’installer ici est bien sur l’ouverture d’un
établissement de nuit, un bar à hôtesse. L’idée choque bien sur en occident,
imaginez votre fils de vingt cinq ans qui devient soudainement tenancier de
maison close !
Cette idée est bien sur
totalement absurde mais elle est le reflet des moments exceptionnels qu’aura
passé la personne qui se lance dans une telle entreprise. Bien souvent, le
touriste, même averti, ne voit que le brillant des façades, les néons et ne peu
même pas imaginer dix pour cent de la triste réalité qui se tapie derrière.
Pattaya à cela de magique, elle
fait oublier la réalité de notre triste sort, nous qui venons d’un pays ou les
libertés individuelles s’envolent aussi vite que les feuilles d’automne dans le
vent, d’un pays qui fut un état de droit et qui devient désormais un état
policier. Alors après une semaine ou plus en Thaïlande et à fortiori dans une
ville comme Pattaya, il est évident que des ailes nous poussent et que nous
voyons ici comme un avenir prometteur.
Même si l’achat d’une petite
affaire ne revient pas très cher, sachez que la bataille est perdue d’avance et
que l’investissement que vous y ferez sera également perdu.
A cela plusieurs raisons, je ne vais pas vous
donner la solution miracles et vous énoncer les erreurs à ne pas faire, mais je
vais plutôt vous dire selon quelle conditions vous devriez ouvrir un bar.
Il y a actuellement à Pattaya,
quelques cinq mille licences de bar. Je n’en ai jamais vu un qui n’était pas à
vendre.
Vous êtes installé depuis
plusieurs années dans la ville et vous connaissez beaucoup de monde qui vous
apprécient pour votre humour et votre charisme. Car pour être patron de bar et
garder les clients chez soi, il faut savoir faire le spectacle.
Vous êtes situé dans un endroit
ou il y a du passage.
La location du local de votre bar
et minimum et vous n’avez pas de key money à payer.
Vous pratiquez des prix bas avec
de faibles marges.
Vous connaissez un grand nombre
de filles prêtent à passer les soirées chez vous.
Vous êtes dynamique et vous
animez chaque fin de semaine des soirées à thèmes.
Vous buvez raisonnablement et
aller vous coucher après la fermeture de votre établissement.
Quinze mille baht en poche vous
suffisent pour faire votre mois, une fois toutes les charges payés.
Vous vivez comme un véritable
expat, mangez Thai tous les jours, utiliser la clim que de temps à autre, vous
vous suffisez de votre petite amie et vous avez totalement tiré un trait sur
les short time et autres gâteries du genre.
Vous avez un budget pub.
Vous êtes prêt à supporter et
écouter des heures durant votre clientèle vous rapporter leurs exploits sexuels
totalement fantaisiste et improbable.
Alors peu être vous aurez la chance de vivre
modestement mais au soleil de votre affaire.
Dans le cas contraire, oublier
cette idée saugrenue d’ouvrir un bar à Pattaya et concentrez vous plutôt sur un
projet plus réaliste.
Sachez pour conclure qu’il
devient de plus en plus difficile de trouver du personnel pour travailler dans
ce genre d’endroit et que s’agissant de personnels « spécialisés »
ils représentent le pilier central de votre affaire.
Pattaya ou Pattanov ?
Lou le chanteur de la célèbre
chanson « Pattaya, Pattaya » devrait peu être revoir les paroles et
les changer en quelques chose comme cela :
Pattanov, Pattanov
Des Ruskof dans toutes les soi
Mai mi tang for vodka, Les pouying pai Issan
Finish sexy men in Pattaya …
Et oui en effet, si les Russes
restaient encore dans leurs quartiers l’an dernier, cette année c’est
l’invasion. Ils sont partout, dans toutes les soi et quartiers de la ville et
bien sur les problèmes commencent. Ils parlent en Russes dans les commerces,
sur les marchés en s’adressant aux Thai, comme si subitement le Russe était
devenu la langue officielle en Thaïlande !
Chaque jour, nous pouvons lire
dans la presse local des faits divers surprenant pour Pattaya, ainsi : deux
Russes ont braqués la caisse du boutique de souvenir à 23h00 en plein walking
street, deux autres ont arraché un ATM avec un pick up pour le vider de son
contenu plus loin, des faussaires de cartes bleus se sont fait appréhender,
d’autres tente le racket dans les commerces et bars… A Phuket ils travaillent
illégalement en ouvrant des agences de tourismes…
Hier soir, je vais faire un tour
au Toy bar. A ma droite, deux Golgoth tatoués venant d’Europe du nord. A ma
gauche un Russe avec sa pouf blonde. D’un coup le Russe se lève et se jette sur
le paquet de cigarette d’un des Golgoth, en sort une clope et lance dans un
Anglais plus que médiocre : « I can take cigarette ? » Le
géant blond lui arrache le paquet des mains et lui lance un « Fuck off
guy ». Sans doute qu’en Russie ont se sert avant de demander ! Le
Russe dégage alors aussi vite qu’il est arrivé. Cinq minutes se passent et le
Russes revient avec un paquet de cigarette et le jette à la gueule du Golgoth
en l’insultant en Russe et en lui disant « don’t say fuck off… » La
dessus le Russe ne lâchera pas l’affaire et le golgoth restera de marbre à la
demande du staff. L’histoire durera dix minutes, faisant chier tout le monde,
le Russe semble fou de rage et veut en venir aux mains !!!
Pire encore et preuve de leur
ignorance totale, le Russe avant de partir laissera un pourboire de cent baht
en plaçant le billet sous le pied du chanteur du Toy bar !!! Pour ceux qui
connaissent vous imaginerez sans peine l’offense que cela représente.
Choc des cultures, manque total
d’éducation ?
Partout, ils vous bousculent,
passent devant vous aux caisses des 7/11, bousculent même votre copine dans la
rue sans même s’excuser. En disco les filles Russes se servent dans votre
bouteille comme si elle leur appartenait… Il semblerait que les autorités du
pays les laisses entrer à tour de bras sans s’inquiéter des problèmes engendrés
par cette population à l’éducation quasi inexistante, rustre et inculte. Après
les Indiens qui pratique la douche une fois par mois, négocient le tarif des
filles en dessous d’un salaire journalier en usine pour monter à trois dessus,
voici les Russes qui finissent de pourrir la ville par leurs présences
insultante et bien plus dégradantes finalement que celle de quelques Anglais de mauvais quartier.
Le Pattaya que nous avons connu
est en train de disparaitre au profit d’un Pattaya axé uniquement sur un
tourisme familial dépendant d’une population désinvolte et totalement inadapté
pour vivre ici.
Alors, le fric achètera la face
des Thai jusqu’à quel point ?
L’avenir nous le dira.
La croisette de Pattaya
La voiture en Thaïlande est un
objet de luxe. Celui qui peu en acheter une et par n’importe quelle moyen que
ce soit, obtiens une sorte de notoriété auprès des autres. Aussi il n’est pas
rare de voir des Thai vivres dans de véritables taudis mais rouler en voiture.
Quand la beach road est
embouteillé, il faut environ quinze minutes pour la faire en scooter d’un bout
à l’autre. En voiture, il faut plus d’une heure. Ainsi j’ai vu il y a quelques
temps, un étranger au volant d’une Bentley sur la beach road ! Quelle
peuvent bien être les motivations d’un individu à prendre la beach road en
plein milieu d’après midi avec une voiture qui consomme trente litres au cent,
qui coute plus de trois cent milles
euros en Europe(ajoutez 100% de taxe pour l’importation d’un tel véhicule en
Thaïlande) ? Est-ce plaisir de rester bloquer dans les embouteillages ?
Ou peu être vouloir en mettre plein la vue à des filles qui se prostituent pour
gagner leurs vies ! Les déterminations de ces gens restent pour moi très
obscur mais sont pour sur d’une bêtise affligeante.
Hier soir, je suis allé faire un
tour sur la walking street après trois heure du matin. J’y ai vu passé une
Mercedes CLK cabrio conduite par un Russe avec deux bimbos assisent sur le
couvre tonneaux !!! Cette dernière était suivie par une Lamborghini
Performance orange vif conduite également par un Russe. Sachant que la walking
street, s’ouvre à la circulation à partir de trois heure du matin, mais que c’est
un enfer pour y conduire une voiture car il s’agit avant tout d’une rue piétonne !
Une fois de plus quel intérêt ?
Idem pour toutes les soi (rue) à
grosse affluence de beer bar comme les soi 7 et 8, il y a toujours des abrutis
pour y passer avec leurs voitures et stopper devant les beer bar pour tenter
sans doute d’embarquer les filles. Peu être imagine t’il que de posséder une
voiture leurs permettra d’obtenir des faveurs gratuites !!!
La connerie est un phénomène exponentiel
mais à Pattaya, elle prend des proportions qui méritent de lui inventer une
formule mathématique.
Vivre avec une Thai
Si vous envisagez de vous mettre
en couple avec une Thai, vous devez prendre connaissance de ce qui vous attend
dans la majorité des cas.
Au tout début, vous êtes
fraichement installé dans le pays et dans beaucoup de cas c’est le désir de
vivre avec votre moitié qui vous a motivé. Vous avez réussi par je ne sais quel
subterfuge à vous convaincre qu’elle n’est pas une pute, malgré le fait que
vous l’ayez rencontré dans un bar, une disco, un salon de massage ou alors
parce qu’elle était serveuse dans un restaurant… ou pire encore vendeuse sur un
marché ou dans une boutique de luxe d’un centre commercial. De ce fait, vous
venez de foutre votre vie dans la cuvette des chiottes et elle va se faire un
plaisir de tirer la chasse d’eau après vous avoir essoré comme une vieille
éponge.
Au début, tout est beau et
merveilleux, à telle point que vous n’avez même plus envie de sortir et de voir
vos potes. La belle s’installe, ramène sa collection de peluches et partage son
temps à roupiller, bouffer et surfer sur les réseaux sociaux grâce au superbe
smartphone que vous ou un autre lui avez généreusement offert. Votre vie sera
alors ponctué à son rythme et les sorties se feront avec elle bien sur. Au bout
d’un moment vous commencerez à en avoir sérieusement marre de ses crises de
jalousie parce que vous avez dit bonjour en disco à une autre fille que vous
connaissez, de la voir roupiller toute
la sainte journée et en plus de vous faire la morale alors que vous avez Bac+4
et elle Bac -10. Viens alors le moment ou vous tenter de reprendre votre vie en
main et décidez de sortir un soir avec vos potes, soirée entre hommes. Là, les
choses vont sérieusement se dégrader. Rien d’étonnant si elle vient discrètement vous contrôler ou
envoie une copine le faire (pire des cas). Et oui car dans cette belle cité
qu’est Pattaya, on achète un cul aussi facilement qu’une baguette à paname et
la belle le sait, donc un peu de méfiance de sa part est certes légitime. Comme
par hasard et pas d’autre choix vous vous serez installé en disco à coté d’une
table de filles et vos potes consommerons sans retenu le fruit défendu qu’ils
leurs est offert. Commence alors les gros emmerdes, même si vous avez eu un
comportement digne d’un homme de foi, la belle vous accusera sans vergogne
d’avoir eu ou voulu entreprendre une relation avec une des ces créatures.
Très vite vos sorties se
transformeront en jeux de piste, vous recevrez des texto par dizaine à chaque
escapade nocturne. Tout dialogue sera un échec car très vite vous vous rendrez
compte qu’elle a toujours raison et vous sortira des explications digne d’une
court de récréation, vous faisant passer pour le méchant garçon. Le temps
passant elle deviendra de plus en plus jalouse et possessive, voulant avoir le
contrôle absolu de votre vie. Allant même dans certain cas, à contrôler les
vêtements que vous devez portez, les gens que vous devez voir… Elle fera tout
pour vous faire prendre du poids et vous faire ressembler à une grosse vache,
croyant ainsi que les autres filles seront moins attiré par vous, car la conne
n’a toujours pas compris malgré ses années de tapinage que la beauté ici ne
compte pas, seul la rémunération est un argument.
Dans le cas des plus déglingués
votre crane portera rapidement les stigmates d’une Heineken volante, voir du
couteau de cuisine que vous avez négligemment laissé sur l’évier.
En Thaïlande un coffre fort ne
sert pas à y mettre son blé mais à y ranger chaque soir avant une sortie tout
ce qui peu être tranchant, pointu, dangereux pour votre santé et bien sur à y
cacher ses capotes et son deuxième téléphone.
Désormais votre vie est devenu un
véritable enfer et votre seul recourt à cette souffrance ne sera que la fréquentation
régulière des endroits bien planqué où pour quelques biftons vous trouverez du
réconfort. Vous aurez alors la présence
d’esprit de constater que vous êtes
l’unique financier de cette
joyeuse entreprise est devenu soutien de sa famille en plus d’en être le martyre.
La solution sera bien sur la
séparation, délicat problème à régler à moins de mettre généreusement la main à
la poche et de ne pas craindre de perdre la caution du condo que vous louez car
elle pétera tout ce qu’elle peu. A ce moment vous découvrirez sa véritable
nature, méchante, arrogante, stupide, blessée et vous comprendrez alors que
vous n’auriez pas mieux fait en engrossant une poissonnière de village.
La morale est la suivante :
On ne vient pas à Pattaya pour se mettre en couple mais pour y avoir une vie
peinarde composé de tous les petits plaisirs qui s’y trouve.
Si vous recherchez l’âme sœur,
inscrivez vous dans une agence matrimoniale en France, sans nul doute que vous
y trouverez votre réel bonheur. Cœur d’artichaut, romantique, rêveur, passez
votre chemin.
L’un des premier gros problèmes
et la communication, la plupart de ces filles ont un niveau d’Anglais très
limité et les farang qui vivent avec ne parle pas ou que très peu Thai. Comment
envisager une relation sérieuse et durable lorsqu’en plus de la différence de
culturel (qui est énorme), le fait que bon nombre de ces filles soient des
prostitués (Pattaya et tous lieux touristiques) essentiellement, et que leurs
niveaux d’éducation est extrêmement pauvre ! Rajoutez à cela le fait que
ces filles soient hyper sensible (mais le cache bien), émotionnellement
instable, très susceptible et vont malgré tout souffrir de ce genre de
relation. Mieux vaux être seul que d’en souffrir, voir sa vie transformée en
enfer et faire souffrir sans s’en rendre compte la fille avec qui vous aurez
envisagé cette vie à deux.
La présentation qui est faite
plus haut, est certes crue mais pourtant réaliste. Ma vie au sein de cette
communauté durant de nombreuses années ma souvent amené à tenir le rôle de
grand frère, patron, pote, confident voir psy !
Alors quelle est la recette
miracle ? Vous n’en démordez pas et voulait malgré tout tenter l’aventure !
Peu être que dans un premier temps la connaissance de la langue Thai et de sa
culture serait la fibre essentiel le à une relation saine. Je n’ai aucun doute
sur le fait que bon nombre de filles de bar peuvent avoir un réel désir de
changer de vie, mais êtes vous prêt à accepter leurs ancienne profession ?
Pensez vous qu’un couple puisse marcher quand il n’y a aucun centre d’intérêt commun,
que le moyen de communication n’est pas clair à 100% ?
Des farang et des Thai.
Après plusieurs années à avoir
observé le comportement de mes congénères à Pattaya, voici quelques remarques
traités en deux chapitres. Le premier chapitre étant le rapport farang/Thai le
second Thai/farang.
Le farang en vacance.
Perçu comme l’abruti de service
par les Thai, y compris par les expat du fait de leurs comportement totalement incohérent.
Il arrive ici avec des billets
pleins les poches, se prend pour un prince, avale toutes les conneries que lui
sorte les filles et malgré les airs de baroudeur international qu’il se donne,
tombe amoureux de la dernière des raclures qu’il rencontrera en gogo ou en
boite. Toujours cette idée persistante comme quoi les filles de gogo sont les
plus belles. Evidement, dans son pays les rencontres et les soirées sous
couettes sont rares voire inexistante alors quand le fauve est lâché dans
Pattaya, il devient incontrôlable, ses
hormones prenant le dessus balayant d’un
coup le peu de raison et de bon sens qui l’animait. Rapidement il va se vanter
de ses exploits sexuels, capable de faire hurler de plaisir en moins de quinze
minutes sa compagne d’un soir. Capable de remettre le couvert trois fois de
suite dans la nuit, l’examen de la poubelle des toilettes révélera les
emballages vides de Kamagra qu’il aura absorbé afin de se convaincre qu’il est
réellement un apollon.
Il se vantera auprès de ses potes
de ne rien avoir payé, égaux démesuré lui interdisant d’acheter l’amour. Dans
la réalité il aura banqué plus que s’ il avait fréquenté quelques filles de
petites vertus dans son propre pays. Rapidement il lui achètera un smartphone
haut de gamme dont même le meilleurs VRP d’une multinational n’aurai besoin et
dont la taille de l’instrument nécessiterait quasiment le port d’une salopette à
poche centrale pour ranger l’outil. Le prix d’un tel appareil étant l’équivalent
de quatre à cinq mois de salaire moyen. Peu importe, il finira rapidement au
clou chez le préteur sur gage du quartier.
S’en suivra une relation distante
ponctué par des allés et retours au bureau de poste le plus proche de chez lui
et affichant glorieusement le logo Western Union.
Le farang résidant.
Généralement rentier ou héritier
et très souvent bien alcoolisé, ce personnage haut en couleur passe souvent ses
soirées avec d’autre comme lui de nationalité identique (le Français n’est pas
vraiment un bilingue de référence). Souvent en couple avec une Thai, il se
montre généralement très jaloux et possessif tout en considérant que la turlute
qu’il se fait faire tous les vendredi soir dans un bouge de la soi 6 est
parfaitement légitime. Il aime rencontrer des compatriotes en vacance afin de
leurs dispenser ses conseils ô combien utile sur la Thaïlande et ses habitants.
Ici, il a tout vu, connait tout, parle Thai bien sur et sa femme ou sa copine n’a
jamais travaillé dans un bar. Il est expat depuis des années mais mange tous
les soirs dans des petits resto Français dont la clientèle est essentiellement
composé de quinquagénaire comme lui sans oublier le creuvard du coin qui a
toujours des bons plans à vendre. Sa préférence va en général vers les bistrots
ou la bière est à moins de cinquante baht ou le verre de Samsong à trente baht.
La plupart d’entre eux vous affirme avoir appartenu à une unité d’élite
militaire ou encore être un ancien ingénieur de chez Airbus à la retraite. Leurs
pratiques de la langue Anglaise étayant largement le niveau de mythomanie de
leurs propos. Pour un certain nombre d’entre eux, ils finissent planté par
leurs femmes, en couple avec un ladyboy ou avec une cirrhose comme compagne.
Heureusement que quelques uns d’entre eux sortes réellement du lot et gagnes à
êtres connus.
Un abruti de chauffeur
Récemment j’ai du me rendre à la
frontière du Cambodge afin de valider ma seconde entrée de visa. Pour cela j’ai
loué les services d’une des nombreuses agences spécialisé dans ce domaine à
Pattaya qui effectue des « visa run » en une demi- journée. J’ai eu
par le passé l’occasion de faire quelques un de ces voyages express, qui n’ont
rien de très plaisant mais sont assez rapide et servent uniquement à accomplir
une formalité. En général dans ce type d’excursion, le chauffeur s’occupe de
tout, conduite, formalité d’entrée au Cambodge, puis vous ramène à bon port
dans l’après midi.
Mais cette fois, je suis tombé
sur un chauffeur comme jamais dans ma vie il m’a été donné dans voir. Un
véritable spécimen, ce que l’on appel un « Jacky » en France. Rien
que l’accoutrement en disait long sur sa personnalité. Casquette Ferrari, gants
de conduites multicolores, large lunettes de soleil. Son mini bus était lui
aussi à l’image du personnage. Volant sport trois branche monté sur un moyeu fait
maison plus que douteux, couvre pédale en faux aluminium fixé par des colliers
en plastiques, pommeau de levier de vitesse chromé et j’en passe. Cela ne m’aurai
pas posé de soucis particulier quand à l’aspect du véhicule et de son chauffeur
si ce dernier n’avais eu le comportement adapté à son accoutrement et
équipement. Cette espèce d’abruti dégénéré, a roulé comme un dingue. Quasiment
allongé dans son fauteuil à 140 km/h, a jouer du klaxon toutes les deux minutes.
Il a due commettre une effraction au code de la route par tranche de cinq
minutes. Dépassement dangereux sur la bande d’arrêt d’urgence, vitesse bien
trop excessive par rapport au trafique routier, constamment collé aux culs des
autres véhicules, dépassement dans les voies contraires en klaxonnant et
obligeant les véhicules d’en face à rouler sur les bandes de coté pour le
laisser passer. Jamais je n’ai vu un tel danger public. Sur l’allé nous avons
manqué de peu trois accidents. Cette espèce de psychopathe avait en plus une
sorte de TOC (trouble obsessionnel compulsif), durant les voyages d’aller et
retour il avait toujours un objet dans la main gauche, son téléphone, un stylo
bille, une clef USB !!! Incroyable. Bien sur, j’avais la pire des places
en cas d’accident, le fauteuil derrière lui en plein milieu. Un choc et bye bye
je passais directement à travers le pare brise. Tenter d’expliquer à un tel
dégénéré, que chauffeur avec des passager implique la responsabilité de la vie
et le respect de ces derniers aurait été vain.
Plus les années passent et plus
les services dévoués aux touristes deviennent minables. Dans ce cas présent,
lorsque l’on connait le bilan annuel des accidents de la route, pensez vous que
cela inquiète le moins du monde les agences qui ont recours aux services de
débiles mentaux comme le chauffeur cité précédemment ? Certes, tourisme a toujours rimé avec pompe à fric et petite arnaque mais
là, on en arrive à mettre la vie de personnes en danger. En cas d’accident, je
suis persuadé en plus que l’agence ce dégagerai de toutes responsabilités et
refuserai d’assumer quelques frais médicaux voir pire ! Il y a quelques
années de cela, la qualité de service était excellente. Ils prenaient le fric
mais vendaient le beurre. Aujourd’hui ils veulent les deux quand ce n’est pas
en plus le cul de la crémière. Je suis allé signaler le problème à l’agence en
question. Bien sur ils s’en foutent complètement, ils vous disent ok, oui… mais
vous voyez très nettement dans leurs attitudes que c’est le cadet de leurs
soucis.
J’ai d’ailleurs remarqué depuis
environ un an, une nette augmentation des accidents de la route concernant les
bus de tourisme. Y aurai t’il à ce niveau aussi un souci avec des chauffeurs
mal formés ? J’ignore complètement quel type de formation est nécessaire
ici pour conduire un bus de tourisme mais j’ose espérer que l’obtention d’un
tel permis de conduire soit autrement plus rigoureux que l’obtention du permis
de conduire pour véhicule léger.
Taxi moto, les romanichels de la Thaïlande.
J’habite depuis plus de deux ans
un quartier situé en dehors de la ville.
J’ai porté ce choix afin d’être au calme, loin des bordels bruyants et dégradants du centre ville. Chaque matin quand j’ouvre
mes fenêtres, c’est pour y voir les cocotiers d’un coté de mon appartement et
un champ de hautes herbes frémissants sous le vent de l’autre. Tous les Thai
qui vivent autour de chez moi, sont des gens normaux, ils se lèvent le matin
pour aller travailler, rentre chez eux après, se couchent tôt et tout cela avec
le sourire et la gentillesse dont ils savent faire preuve. Ici, pas de filles de bar s’égosillant
avec leurs « handsome men, welcome », pas de décibels vous
déchirants les oreilles émanant de quelques bouges pour touristes en quête
de sexe et de bière.
Mais voila, ce cadre calme et
reposant ne pouvait durer plus longtemps. Depuis peu, une horde de motosai
(taxi moto) est venu squatter les lieux. Noté que l’endroit où c’est situé n’a
nul besoin de taxi. Tout le monde ici possède son propre moyen de locomotion. L’autre
coté de la rue ou j’habite, est bordé par le mur d’un lycée technique. La seul
chose que l’ont n’y trouvait jusque là, était les poubelles du petit estate ou
j’habite. Ils sont d’abord arrivé à deux, ont repoussé les poubelles d’une
trentaine de mètres et ont installé leurs campement. Une sorte de large table
basse en bambou sur lequel ils se vautrent toute la journée, une bâche tendue
au dessus pour se protéger de la pluie. Bien sur, ils ont commencé très vite à
récupérer tout ce qui se trouvait dans les poubelles et à stocker ces merdes
sur l’espace qu’ils se sont approprié. Ils font du feu au coin d’un renfort du
mur. Une vieille et sa fille passent leurs journées vautrées sur les bambous en
épiant les moindres fais et geste des habitants du quartier et en se torchant
au whisky de mauvaise qualité. Le
campement fait aujourd’hui une vingtaine de mètre de long, des meubles cassés
récupérés ça et là, des chaises longues, des oreillers pourris, des morceaux de
bois… jonchent le bord de la rue et plusieurs de leurs « collègues »
sont venus les rejoindre. Bien sur, ils utilisent maintenant les toilettes du
raz de chaussé du condo. La nuit venue, comme par enchantement toute cette
faune disparait, je suppose qu’ils rentrent chez eux. Bref un véritable camp de
manouche.
Je me demande comment cela est il
possible et admis ! Comment la municipalité peu admettre que des gens s’installent
dans la rue de cette façon ! Ici, le chômage n’existe pas, les
entreprises, industries… emploient à tour de bras. Imaginez la même chose en France,
vous partez de chez vous à huit heure du matin et à neuf vous avez un emploi, à
dix heure, un logement à proximité de votre nouvel emploi… Et pourtant, malgré
ce fait, des individus préfèrent vivres de cette façon en « polluant » des paysages aussi
beau que ceux que nous rencontrons dans ce pays.
Coup de gueule contre les farang.
La Thaïlande et en particulier Pattaya, peuvent être un véritable paradis pour les touristes.
Qu’en ont évoque la Thaïlande en France, seul l’image de la prostitution domine dans les esprits les moins informés retenant seulement le contenu général de quelques documentaires à sensations diffusés sur des chaines de télévision dont le seul but et de faire de l’audimat.
Loin de moi, l’idée de jouer la carte de l’hypocrisie. Il est d’un fait certain que la prostitution à Pattaya en particulier est omniprésente. Depuis plusieurs années je vois débarquer une population de plus en plus jeune. Pattaya à une époque, fut le havre de paix des personnes de plus de quarante ans dont beaucoup avait une petite amie ou femme Thaïlandaise. Aujourd’hui cette jeune génération qui pour beaucoup d’entre eux, ne respecte plus rien, parlent comme ils écrivent des sms, considèrent les filles comme des quartiers de viande, se prennent pour des apollons en oubliant ou ignorant bien souvent que les filles de Pattaya ne sont pas là pour compter fleurette mais pour faire du beurre et que leurs vrai vie se trouvent avec leurs familles en Issan à la ferme.
Deuxième type de population touristique, les banlieusards des grandes villes Française. Eux ils financent leurs vacances avec la vente de stupéfiant, continuent souvent à le faire sur place, inculquent aux filles Thaï les pires jurons de leurs misérables vocabulaire dont je n’ose même pas en donner exemple ici. Et puis il y a les autres, les Anglais, saoul du matin au soir, se promenant la plupart du temps à moitié à poil, tatoués comme des murs de chiotte, ne cherchant qu’une chose, se saouler et se battre. Leurs langages rudimentaire, commença les phrases avec un « f**k » et finissant par la même prestance grammaticale en dit long sur leurs intelligences et leurs savoir vivre.
Les Russes, qui maintenant débarquent par charter entier, ne parle pas un traitre mot d’Anglais, qui sont pour beaucoup d’entre eux moins éduqués que des chimpanzés sauvages, vous marche sur les pieds, vous bouscule, se saouls et se battent partout ou ils peuvent le faire et depuis peu, se mettent à braquer les commerces locaux ou à dévaliser les distributeurs de billets. Pas un seul jour ne se passe sans que cette population ne fasse les gros titres des journaux locaux en s’illustrant de manière peu honorable.
Les indiens, eux ils arrivent par famille entière, marche au milieu de la rue en se tenant par la main, ne consomment rien et proposent aux filles des sommes absolument ridicules en échange de quelques faveurs. Peu être serait il bon de leurs préciser à leurs débarquement que la Thaïlande et un pays ou l’eau ne manque pas et que de se fait, se laver quotidiennement ne pourrai que faire remonter leurs niveaux auprès de la population locale.
Tous cela bien sur n’est pas exhaustif et loin d’être une généralité mais malheureusement trop courant. Je connais personnellement des Anglais, Russe, Indien… qui se comporte de façon tout à fait civilisé. J’en suis rendu au point d’avoir réduit mes sorties de façon conséquente pour ne plus voir cette crasse envahissante. Chaque jour a mon levé, je regarde l’actualité Thaï et c’est avec un profond dégout que je constate le triste et méprisable comportement de certains résidants ou touristes dans ce pays.
Merci de ce pamphlet sympathique et assez juste. Je ne suis pas d'accord avec tout, mais franchement j'aime bien, surtout la description de la vie avec les filles thaïes.
RépondreSupprimerBon, bien sur, la mienne est différente, mais c'est vrai pour les autres...
Bien sympa, dommage que quelques fautes d'ortaugrafe émaillent le texte ça et là,
RépondreSupprimer